Le LASPAD, un laboratoire africain

LASPAD, a Pan-African Research Center

Le LASPAD, un laboratoire africain

LASPAD, a Pan-African Research Center

TANY VAO, Madagascar 2022

La cinquième édition des Universités d’été en sciences sociales en Afrique de l’Ouest et à Madagascar Tany Vao (“terre nouvelle” en langue malgache) s’est tenue du 24 octobre au 2 novembre 2022. Elle a débuté à Antananarivo avec une journée et demie de conférences plénières, suivies d’une discussion en table-ronde. Elle s’est poursuivie à Toliara par des ateliers méthodologiques associant étroitement théorie et pratique, en impliquant concrètement les participant.e.s dans des mini-projets sur lesquels ils.elles ont travaillé.e.s de manière intensive pendant cinq jours. Les ateliers, au nombre de quatre, ont porté respectivement sur : environnement, développement socio-économique et ODD ; évaluations d’impact et aires protégées ; ethnoécologie en interdisciplinarité pour aborder les interactions nature-société ; approches anthropologiques et historiques des relations hommes-environnement.

Fruit d’un partenariat étroit et de longue date, l’événement a été co-organisé par l’université d’Antananarivo, l’université de Toliara, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ; avec six Unités mixtes de recherche (UMR) et Unités mixtes internationales (UMI) impliquées (LEDa-DIAL, PALOC, SENS, SOURCE, IMAF, Espace-Dev) ainsi que par le Centre d’analyses et de formation malgache Dinika sy Ainga. Tany Vao 2022 s’est aussi appuyé sur des collaborations multiples et des contributions de différentes institutions dont l’Agence française de développement (AFD) qui soutient cette formation depuis ses débuts (à travers le projet PAIRES), l’Ambassade de France à Madagascar, Global Africa, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Western University et le Conseil de recherches en sciences humaines (SSHRC-CRSH) au Canada, et enfin différentes universités françaises (Université Paris-1, Université de Lille, Université Paris-Dauphine).

Tany Vao tire son originalité de son inscription dans une démarche pluridisciplinaire ambitieuse croisant les apports de différentes approches méthodologiques en sciences sociales autour d’une thématique centrale. Ainsi, cette édition de ces Université d’été a permis aux 100 candidats sélectionnés (doctorants, étudiants en master, jeunes chercheurs ou professionnels intéressés) de perfectionner leurs connaissances méthodologiques mais également analytiques sur le thème « Environnement et sociétés ». Ils se sont familiarisés avec les concepts, les approches et méthodes de recherche de différentes disciplines. Les ateliers ont notamment permis de travailler sur différents modes de collecte de données, qualitatives et quantitatives, sur la perception qu’ont les populations des problèmes liés à l’environnement, sur l’arbitrage éventuel entre les besoins socio-économiques et la question de la conservation, sur les représentations, sur les savoirs locaux, les pratiques, les normes, sur la diversité des ressources, sur les actions envisagées, etc. Un atelier s’est focalisé sur les outils d’évaluation et les enjeux associés. En s’appuyant sur un cas concret, l’impact des aires protégées sur la perte de couvert arboré, les participants ont pu s’initier aux méthodes d’évaluation et s’interroger sur leurs avantages et leurs limites respectifs.

Plus largement, Tany Vao est également l’occasion d’une mise en réseau de jeunes chercheurs de disciplines et d’horizons variés (géographes, sociologues, historiens, écologues, anthropologues, agronomes, juristes, économistes, etc.) suscitant ainsi des dynamiques collectives et favorisant des dialogues interdisciplinaires et interculturels. A l’issue de cette édition, les cent participants venant de différents horizons institutionnels et de différentes régions de Madagascar rejoignent la communauté des jeunes diplômés de Tany Vao (ils étaient 50 en 2016, 90 en 2018, 100 en 2019, et 25 en 2021 lors de l’édition-relais, en distanciel dans un contexte de pandémie). Sachant que certains d’entre eux ont participé à plusieurs éditions, cette communauté regroupe aujourd’hui un peu plus de 350 doctorants et jeunes chercheurs malgaches et d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’une centaine de formateurs.Fruit d’un partenariat étroit et de longue date, l’événement a été co-organisé par l’université d’Antananarivo, l’université de Toliara, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ; avec six Unités mixtes de recherche (UMR) et Unités mixtes internationales (UMI) impliquées (LEDa-DIAL, PALOC, SENS, SOURCE, IMAF, Espace-Dev) ainsi que par le Centre d’analyses et de formation malgache Dinika sy Ainga. Tany Vao 2022 s’est aussi appuyé sur des collaborations multiples et des contributions de différentes institutions dont l’Agence française de développement (AFD) qui soutient cette formation depuis ses débuts (à travers le projet PAIRES), l’Ambassade de France à Madagascar, Global Africa, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Western University et le Conseil de recherches en sciences humaines (SSHRC-CRSH) au Canada, et enfin différentes universités françaises (Université Paris-1, Université de Lille, Université Paris-Dauphine).

Tany Vao tire son originalité de son inscription dans une démarche pluridisciplinaire ambitieuse croisant les apports de différentes approches méthodologiques en sciences sociales autour d’une thématique centrale. Ainsi, cette édition de ces Université d’été a permis aux 100 candidats sélectionnés (doctorants, étudiants en master, jeunes chercheurs ou professionnels intéressés) de perfectionner leurs connaissances méthodologiques mais également analytiques sur le thème « Environnement et sociétés ». Ils se sont familiarisés avec les concepts, les approches et méthodes de recherche de différentes disciplines. Les ateliers ont notamment permis de travailler sur différents modes de collecte de données, qualitatives et quantitatives, sur la perception qu’ont les populations des problèmes liés à l’environnement, sur l’arbitrage éventuel entre les besoins socio-économiques et la question de la conservation, sur les représentations, sur les savoirs locaux, les pratiques, les normes, sur la diversité des ressources, sur les actions envisagées, etc. Un atelier s’est focalisé sur les outils d’évaluation et les enjeux associés. En s’appuyant sur un cas concret, l’impact des aires protégées sur la perte de couvert arboré, les participants ont pu s’initier aux méthodes d’évaluation et s’interroger sur leurs avantages et leurs limites respectifs.

Plus largement, Tany Vao est également l’occasion d’une mise en réseau de jeunes chercheurs de disciplines et d’horizons variés (géographes, sociologues, historiens, écologues, anthropologues, agronomes, juristes, économistes, etc.) suscitant ainsi des dynamiques collectives et favorisant des dialogues interdisciplinaires et interculturels. A l’issue de cette édition, les cent participants venant de différents horizons institutionnels et de différentes régions de Madagascar rejoignent la communauté des jeunes diplômés de Tany Vao (ils étaient 50 en 2016, 90 en 2018, 100 en 2019, et 25 en 2021 lors de l’édition-relais, en distanciel dans un contexte de pandémie). Sachant que certains d’entre eux ont participé à plusieurs éditions, cette communauté regroupe aujourd’hui un peu plus de 350 doctorants et jeunes chercheurs malgaches et d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’une centaine de formateurs.